Simonszand suspendu au bout du camion-grue, pouvant lever 23 tonnes, n'attend plus que son berceau pour l'accueillir.

Premier travail, un bon lavage haute pression.

Coque, côté tribord.

Tunnel du propulseur d'étrave hydraulique.

Keel-cooling, pour le refroidissement du moteur.

Jean-Pierre, le spécialiste, m'informe qu'il procédera à un aérogommage à la pouzzolane.

L’aérogommage est un procédé de nettoyage par micro-abrasion, obtenu par projection de micro-billes naturelles à basse pression (0.5 bars) sur les œuvres vives du navire, afin de décaper les couches successives d’antifouling. Les micro-billes ont une surface lisse et ronde, qui évite d’agresser le support, contrairement au sablage traditionnel trop abrasif.

Coque tribord

La plage arrière a été démontée et sera remplacée.

Les dernières traces des couches successives d’antifouling s'éliminent.

Un peu d'enduit pour planifier la coque.

Nettoyage et entretien de l'orifice du puits de chaîne.

Côté bâbord un peu d'enduit aussi, puis vient le temps du séchage...

Prise des cotes, pour commander le bois de la nouvelle plage de bain.

Délimitation de la ligne de flottaison, puis application de la première couche de primaire époxy.

Application au pistolet, pour atteindre tous les recoins.

Tous les parties inaccessibles ont bien reçu les premières couches, y compris les anciennes anodes qui seront changées.

Sur ce chantier, on regarde ce qui peut poser problème. Ici, la totalité de la chaîne a été sortie de son logement pour inspection.

Le puits de chaîne se verra traiter comme il se doit.

Après huit jours de séchage, il est maintenant temps d'enduire la coque de brai époxy.

Tout est parfaitement réalisé.

Vingt six kilos seront appliqués, un leste invisible, mais un délestage certain du porte-monnaies

Ici aussi la totalité de la surface du tunnel est recouverte.

Avant de traiter les parois du puits de chaîne, il est envisagé d'aspirer le fond.

!

Côté tribords, rien de spécial !

Pas moins de dix anodes vont équiper Simonszand. Il ne reste plus qu'à les souder en place. Pour les emmener, c'est le quad qui s'en chargera.

Le puits de chaîne a été nettoyé et gratté pour retirer toute la corrosion.

Il est ensuite traité avec une bombe de peinture galvanique riche en zing. Il ne reste plus qu'a remettre la chaîne en place.

Les anodes de protections sacrificielles, en magnésium, sont soudées à la coque

Si certain, ne le connaisse pas encore, je vous présente Jean-Pierre, le spécialiste nautique de Pont-des-Sables, sans oublier son quad, qu'il appelle ironiquement son déambulateur. Plus de cents mètres séparent son atelier et l'aire de travail.

La plage de bains a été remplacée intégralement par le capitaine du Simonszand elle a été fabriquée avec du Badi (Bilinga) exotique.

La grue est prête. Jean-Pierre ajuste le centrage du point de levage. Simonszand est rassuré, il n'a pas une épée de Damoclès au dessus de lui.

On est curieux et nous demandons à voir les sangles. Celles-ci peuvent lever 15 tonnes, chacune, en simple et c'est multipliée par deux, si en berceau. Il y a de la marge

Pour l'instant, la grue annonce six tonnes au levage. Il est temps de retirer les deux étais, qui calaient le bateau. Et c'est parti regardez ici

Tout doucement, le bateau est amené à pivoter pour venir à la verticale du quai.

Jean-Pierre, du bout des doigts, déplie la flèche de la grue pour que Simonszand puisse être au dessus de l'eau.

Simonszand a retrouvé son élément liquide, pour de longues années de navigation sur les canaux. Merci à toute l'équipe d'Émeraude Navigation qui a réalisée un formidable travail.